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Portrait de la Perfect : Guillaume Rachez

Tous les mois, Perfect Memory vous proposera désormais un contenu d’un type un peu particulier : un portrait d’un des collaborateurs de la Perfect. Toujours sur la brèche pour délivrer nos plateformes Raffiné© chez nos clients, la Perfect ne jouit que de peu de temps pour prendre du recul sur le projet Perfect. Le département Communication est ainsi ravie de tendre le micro à ceux qui ont fait le passé, qui font le présent et qui incarnent le futur de la société Perfect Memory.

Présentez-vous en quelques mots et précisez trois adjectifs qui vous qualifient ?

Je m’appelle Guillaume Rachez, j’ai 34 ans, marié et heureux papa depuis bientôt deux ans ! Je suis quelqu’un de passionné, souvent considéré comme médiateur, souvent joueur !

Quel est votre parcours avant d’intégrer la Perfect ?

Diplômé en ingénierie des systèmes images et sons du département audiovisuel DREAM de l’Université de Valenciennes, mon parcours a forgé ce que l’on pourrait appeler un profil atypique, où mon implication dans la technique a toujours été liée à une activité de création. Au cours de mes premières années en tant que développeur de composants logiciels multimédia au sein de l’entreprise Skema, j’ai fait une rencontre qui allait changer définitivement ma vie : Steny Solitude, mon mentor, qui m’a fait voir sous un nouvel angle les enjeux des outils de traitements média. Le but fondamental des outils multimédia n’est pas un traitement du signal, mais bien de la construction de connaissance ! Ou comment remettre au premier plan le contenu avant les outils: la technique au service de la création, voilà où mon parcours me mène.

Fort de ces échanges positionnant des enjeux majeurs du traitement de l’information, j’ai rejoint le navire Perfect lors de ses premières heures, en 2010, en tant que développeur R&D, avec déjà une implication forte sur les technologies sémantiques. J’y développe d’ailleurs mon premier éditeur d’ontologie (le Profile editor) mais aussi différents outils de traitement vidéo, comme un outil de montage automatique. Par mon implication dans les projets MediaMap et MediaMap+, mon rôle évolue vers la gestion de projet, faisant de plus en plus le pont entre les équipes technique et commerciale.

Après la réalisation d’une parenthèse de 3 ans à la tête de ma société de production audiovisuelle (un rêve de toujours), je retourne à mes fondamentaux en intégrant l’équipe Professional Services de Perfect Memory début 2017.

Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs quelle fonction occupez-vous au sein de la Perfect ?

Mes casquettes au sein de Perfect Memory sont multiples : technico-commercial en avant-vente, ontologue pour transcrire selon les formalismes sémantiques le domaine client, Platform Manager pour mettre en place et administrer les processus métiers sur la plate-forme Raffiné.

En résumé, j’assure un lien important entre les commerciaux et l’équipe technique.

La vision partagée dans la Perfect est large, comment l’expliqueriez-vous au grand public avec vos propres mots ?

L’économie numérique est à un tournant et les mesures récentes relatives au RGPD sont là pour le confirmer : la donnée a une grande valeur. La donnée personnelle, mais aussi toute donnée d’entreprise. Mais résumer la mutation digitale à la gestion de la donnée serait bien trop réducteur : l’enjeu est bien la capitalisation et le partage de la connaissance d’entreprise. Comment préserver et valoriser les actifs digitaux de l’entreprise ? Si on prend l’exemple des médias, leurs actifs sont de toute évidence les contenus qu’ils produisent : leur valorisation et leur préservation passent par des processus vertueux de capitalisation de la connaissance portée par ces contenus. Regardez Netflix : c’est par une indexation et une valorisation forte de leurs contenus qu’ils ont atteint le développement qu’ils ont aujourd’hui. Leur limite ? Traiter la donnée dans un environnement fermé qui est le leur. La vision de Perfect ? Impliquer tous les acteurs (producteur de données, extraction d’informations IA, etc…) et les faire collaborer via une plateforme de réconciliation de l’information permettant de bâtir une connaissance pertinente pour des cas d’usage identifiés. Faire rencontrer les différentes casquettes et expertises : forcément ça me parle !

« La vision de Perfect ? Impliquer tous les acteurs (producteur de données, extraction d’informations IA, etc…) et les faire collaborer via une plateforme de réconciliation de l’information permettant de bâtir une connaissance pertinente pour des cas d’usage identifiés. »

Perfect Memory dans 5 ans, c’est quoi pour vous ?

Un éditeur logiciel de référence, dont la plateforme sera utilisée par de nombreux acteurs du domaine des médias, mais aussi dans bien d’autres entreprises. Car le sujet de la capitalisation et de la valorisation des actifs digitaux est central pour tous. Aujourd’hui et demain.

Pouvez-vous nous parler d’un hobby ou d’un centre d’intérêt qui vous tient à cœur ?

Le Cinéma ! Depuis tout petit, j’ai une fascination pour cette capacité d’évasion que procure une salle de cinéma. Des films d’auteur aux blockbusters (avec une affection particulière pour Star Wars – la Perfect en sait quelque chose !), je suis intéressé par tous les genres. Et j’en profite pour écrire quelques critiques à mes heures perdues. Mon coup de cœur de l’année ? « 3 billboards » : ne manquez pas ce bijou de cinéma indépendant américain !

Avez-vous une anecdote, un souvenir de travail à Perfect Memory que vous souhaitez raconter ?

C’était en 2011 je crois, Perfect Memory avait organisé un séminaire pour ses partenaires au cours duquel Aymeric Brisse et moi-même avions présenté, pour l’une des premières fois, le traitement live d’informations sur la plate-forme : nous avions filmé les protagonistes présents dans la salle, obtenu quelques sourires… et avons envoyé le tout à la plate-forme qui s’est chargé, via la combinaison d’outils interconnectés, de générer un montage vidéo automatiquement des moments du séminaire, avec une identification automatique des moments joyeux. Je me souviens encore de la réaction de certaines personnes présentes, bluffées par cette exploitation automatique de la donnée extraite, bien avant que l’on parle des outils d’IA. Et c’est lors d’un moment comme celui-là (il y en a eu d’autres) que j’ai pensé que Perfect avait toujours un coup d’avance…

Un message à adresser à nos lecteurs ?

La représentation de l’objet n’est pas l’objet !